Plan canicule : avis de températures extrêmes à l’ombre des marronniers et… des registres communaux
Les plans nationaux canicule refleurissent chaque année à la même époque, tels des marronniers journalistiques, depuis la tragédie de l’été 2003 qui fut la cause de 15.000 décès supplémentaires en France (+ 11,8% par rapport à 2002), 70.000 en Europe. Comme par anticipation de son Brexit, l’Angleterre fut le seul pays européen épargné, avec une mortalité en hausse de 0,2 %. Mais les vagues de chaleur sont bel et bien soumises aux caprices de la météo et le 1er juillet 2016 n’affichera pas le score annoncé il y a un an jour pour jour par BFM TV : « 39,7oC à Paris, le record d’août 2003 battu ».
Cependant le plan national canicule (PNC) est avant tout un dispositif d’anticipation et de prévention. C’est ainsi que le PNC 2016, activé par l’instruction du 27 mai 2016, rappelle d’emblée les objectifs généraux : « anticiper l’arrivée d’une canicule, définir les actions à mettre en œuvre aux niveaux local et national pour prévenir et limiter les effets sanitaires de celle-ci et adapter au mieux les mesures de prévention et de gestion au niveau territorial en portant une attention particulière aux populations spécifiques ».
Il est notamment basé sur le double principe de l’alerte – celle…
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