Une proposition de loi relance le débat sur le concept d’humusation des corps
Dans un contexte de forte exigence écologique, le processus d’humusation (ou de compostage humain) apparaît comme une nouvelle méthode funéraire en alternative à l’inhumation ou la crémation, deux méthodes émettrices de CO2. Une proposition de loi d’expérimentation visant à développer l’humusation a été enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le 31 janvier 2023.
Ce procédé d’humusation consiste à envelopper le corps du défunt dans un linceul biodégradable puis à le déposer sur un lit naturel de végétaux. Recouvert, retourné, surveillé, le corps se transforme au fil du temps de manière naturelle en humus, à l’aide de micro-organismes présents dans l’environnement. Sans odeurs et sans effets secondaires pour les espaces environnants, le phénomène de décomposition dure plusieurs mois, à la fin desquels la famille et les proches peuvent récupérer l’humus sain formé.
Jusqu’à présent, la loi ne prévoit que deux options lors d’un décès, la crémation ou l…
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