Le cercueil vivant : une nouvelle lubie utopique ou une démarche pragmatique réellement soucieuse de la nature ?
Une annonce d’une première mondiale aux Pays-Bas d’un défunt inhumé dans un cercueil « vivant » peut prêter à sourire. Il renvoie pourtant une fois encore à l’interrogation légitime du devenir des corps dans un contexte de saturation des cimetières des grandes villes ou métropoles et la nécessaire prise en compte, pour l’avenir, d’une limitation de l’impact et de la pollution liés à la décomposition.
Ce qui s’apparente à un fait divers permet de s’interroger sur l’équilibre délicat à trouver entre l’éthique et l’écologie.
1. Le droit français et les législations étrangères
Notre droit ne reconnaît que deux modes d’inhumation : l’inhumation en terre et la crémation. La tradition dite « judéo-chrétienne » encore bien présente dans certaines régions entretient l’importance de l’inhumation en terre (hommage au Christ dans son tombeau).
Les soins de conservation sont autorisés. Certaines villes les interdisent dans le cadre de la création d’un cimetière dédié présentant ainsi des garanties d’un impact moindre sur la nature. Le ministère de la Santé a rappelé que ces soins ne sont pas obligatoires et chacun sait qu…
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