Les soins funéraires enfin autorisés pour les défunts porteurs du virus du VIH ou d’hépatite
La levée de l’interdiction des soins funéraires aux personnes porteuses du VIH ou d’hépatite était demandée depuis plusieurs années par les associations de lutte contre le sida. C’est désormais chose faite avec l’arrêté du 12 juillet 2017 fixant la liste des infections transmissibles prescrivant ou portant interdiction de certaines opérations funéraires. Même si les défunts porteurs du VIH ou souffrant d’une hépatite pourront bénéficier de soins de conservation à compter du 1er janvier 2018, des inquiétudes existent quant à leur réalisation par les thanatopracteurs.
Un arrêté du 17 novembre 1986 interdisait la réalisation de soins funéraires et imposait la mise en bière immédiate dans un cercueil simple des défunts porteur du VIH. Puis l’arrêté du 20 juillet 1998 a supprimé l’obligation de mise en bière immédiate mais a maintenu l'interdiction des soins funéraires, laissant les familles continuer à être face à un deuil rendu plus vif par l’impossibilité de voir son proche dans son cercueil, celui-ci étant fermé, ou par la vue de celui-ci dans un état plus ou moins avancé de décomposition.La levée de cette interdiction avait pourtant reçu des avis…
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