Cass. Ass., 3 juillet 2015, n° 14-21323
La Cour de cassation confirme dans cet arrêt en assemblée plénière, ainsi que dans un autre arrêt pris le même jour en assemblée plénière également, qu’elle suit désormais la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme concernant la question de la transcription d’acte de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger.
En effet, elle reprend l’argumentation de la Cour européenne pour condamner le refus d’une telle transcription sur les registres d’état civil français, basée sur le seul motif qu’une convention de mère porteuse aurait été établie, en s’appuyant sur l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme. La Cour de cassation se base donc sur le droit au respect de la vie privée et sur l’intérêt de l’enfant pour autoriser la transcription des actes de naissance des enfants nés d’une GPA.