Apostrophe interdite dans les prénoms : la circulaire de 2014 pourrait être réexaminée
L’affaire de l’apostrophe du prénom Derc’hen suscite quelques interrogations juridiques : l’ajout d’une apostrophe, signe diacritique interdit ou non expressément autorisé par une circulaire, est il de nature à remettre en cause l’unité de la langue française ? Et dans ce contexte strict, comment comprendre les principes fixés à l’article 57 du Code civil relatifs au choix du prénom ?
La circulaire du 23 juillet 2014 relative à l’état civil dispose que « seul l’alphabet romain peut être utilisé dans l’écriture des prénoms choisis » et énumère la liste des cinq signes diacritiques admis : les trois accents, la cédille et le tréma. A contrario, les autres signes non listés sont interdits d’usage.
Rappelons les faits de cette affaire: Le procureur de la République de Rennes (représentant du ministère public), saisi par la mairie de Rennes, refuse l’inscription du prénom Derc’hen au motif qu’il comporte une apostrophe au milieu du prénom, donc un signe diacritique, à priori…
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