Un arrêt de cour d’appel française confirme le jugement de divorce d’un couple né en France mais marié en Belgique. Bien que la décision émane d'une autorité française, doit-on faire référence au règlement du Conseil de l'Union européenne du 27 novembre 2003 dans la mention de divorce à apposer sur l'acte de naissance des époux tous deux nés en France ?

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Lorsqu’un couple se marie à l’étranger et qu’il divorce, la décision de divorce peut être prise par une autorité française.

En effet, les articles 14 et 15 du Code civil accordent un privilège de juridiction aux juridictions françaises pour les Français souhaitant divorcer en France tout en appliquant la loi française au divorce, même si les époux vivent à l’étranger. Dans ce cas, il est toutefois nécessaire qu’au moins l’un des époux soit de nationalité française.

Dès la décision de divorce prononcée, l’acte de mariage transcrit en France sera mis à jour à la demande de l’avocat par la mention suivante : « Mariage dissous. Jugement de divorce du juge aux affaires familiales du tribunal judiciaire de ... rendu le ... (Ordonnance de non-conciliation en date du ... ou demande en divorce en date du ...). Le ... (date d’apposition). » Il n’est pas nécessaire de faire référence au règlement n° 2201/2003 du Conseil européen relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et de responsabilité parentale, appelé…
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