Le dernier parent vivant d’un concessionnaire d’une concession perpétuelle (lien exact inconnu) a réalisé un legs universel au profit d'un tiers.
La mairie a, dans un premier temps, considéré que le bénéficiaire du legs était devenu le nouveau concessionnaire et a autorisé l'inhumation de l'urne de son frère.
Quelques années après, la Mairie a changé sa position en considérant que la concession n'avait pu être transmise car le bénéficiaire était un tiers, que le legs n'émanait pas du concessionnaire et que des corps avaient déjà été inhumés dans la sépulture.
Aujourd'hui, le bénéficiaire du legs demande l'autorisation de procéder au rechampissage des gravures existantes.
L’article L. 2223-13 du CGCT permet aux communes d’instituer des concessions de terrains pour la construction de sépultures, lorsque l’étendue des cimetières le permet.
Les concessions acquises par les demandeurs peuvent être de nature individuelle (destinée à l’inhumation d’un seul et unique défunt), collective (destinée à l’inhumation de plusieurs personnes nommément désignées dans l’acte de concession), ou familiale (destinée à l’inhumation du concessionnaire, des membres de sa famille ainsi que de ses héritiers).
De son vivant, le concessionnaire est le régulateur du droit d’accès à…
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