Dans le cadre de la rédaction de l'acte de mariage d'un Marocain et d'une ressortissante hispano-marocaine, doit-on porter le nom double espagnol de l'épouse ou bien le nom porté dans son acte de naissance marocain ?

Par Fricenel Exantus

Publié le

L’acte de naissance est un document authentique unique enregistré par l’officier d’état civil, dans les registres de la commune de naissance, sur déclaration du père ou d’une autre personne ayant assisté à l’accouchement (C. civ., art. 56).

Au fur et à mesure de la survenance des évènements importants de la vie de son titulaire, il fait l’objet de mises à jours régulières par des annotations appelées « mentions marginales » apposées principalement en marge ou en dessous de l’acte. Ainsi le PACS, le mariage, le divorce, et les éventuelles modifications opérées dans l’état civil du titulaire de l’acte tel un changement de nom ou de prénom y sont mentionnés.

Du fait des évènements qui y sont relatés, ce document est exigé pour la constitution du dossier de mariage qui réunit un ensemble de justificatifs utilisés par l’officier d’état civil, avant la célébration de l’union, pour notamment vérifier sa compétence territoriale, et procéder à la publication des bans (C. civ., art. 63).

Comme pour de nombreuses procédures d’état civil, l’article 70 du Code civil impose que les actes de naissance fournis dans le cadre du dossier de mariage soient datés de moins de trois mois lorsqu’ils sont délivrés par un officier d’état civil français (pour les personnes nées en France ou nées à l’étranger mais de nationalité française), ou de moins de six mois lorsqu’ils sont délivrés par une administration étrangère. Ce document important de l’état civil permet également de vérifier que les futurs époux remplissent certaines conditions de fond comme l’âge, le célibat, l’absence de liens…
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