Les ayants droits d'une concession, vide de tout corps, souhaitent la «transférer », à titre gracieux, à une famille demeurant sur le territoire communal. Quelles sont les démarches à entreprendre, sachant que le titulaire de cette concession est décédé ?

Par Fricenel Exantus

Publié le

Lorsque l’étendue des cimetières le permet, les communes peuvent instituer des concessions de terrain pour les personnes qui désirent fonder leurs propres sépultures, celles des membres de leurs familles ou de leurs héritiers (CGCT, art. L. 2223-13).

En contrepartie du paiement du coût, le concessionnaire, qui est le fondateur de la sépulture et le titulaire de la concession, va avoir à sa charge un certain nombre d’obligations, mais va également bénéficier d’un certain nombre de droits.

De son vivant, il est ainsi le seul administrateur de la sépulture dont il est le régulateur du droit à inhumation qu’il peut modifier en le réduisant par l’exclusion d’un héritier, indépendamment de la nature individuelle, collective, ou familiale de la concession. Par ailleurs, il peut aussi, sous certaines conditions, en disposer en la transmettant de manière gracieuse par donation ou legs, ou en la cédant à la commune (rétrocession). Après son décès, la concession est transmise à ses héritiers qui vont la gérer en indivision, et disposeront tous du droit d’y être inhumés en fonction des…
Pour lire la suite du contenu, testez gratuitement pendant 15 jours
Déjà abonné ?
Pour acceder à ces contenus, merci de vous connecter.