État civil & Cimetières
Actualités État civil & Cimetières
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Le caractère volontaire de l’erreur ou de l’omission contenue dans l’acte d’état civil n’est pas un obstacle à la rectification de celui-ci, au titre de l’article 99 du Code civil.
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CAA Nancy, 30 nov. 2006, no 05NC00618
Tout fonctionnaire est tenu de dénoncer au procureur de la République tout crime ou délit, lui paraissant suffisamment établi, dont il a connaissance dans l’exercice de ses attributions, même s’il n’existe pas de certitude sur l’existence de ces infractions. -
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Cass. 1re civ., 1er juill. 1981, no 79-15776
La reconnaissance d’un enfant naturel peut résulter d’une déclaration faite dans un acte authentique, tel qu’un acte de décès. Dès lors, une déclaration de décès par laquelle une personne se présente comme l’un des grands-parents du défunt, vaut reconnaissance à l’égard du parent du défunt. -
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Cass. 1re civ., 18 mai 2005, no 02-16336
La reconnaissance de paternité faite, après son changement de sexe pour un enfant né avant, par une personne, qui était initialement de sexe féminin doit être annulée au nom du respect de la réalité biologique. -
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Cass. 1re civ., 14 nov. 2006, no 04-10058
Une action, mettant en cause le fonctionnement de l’état civil d’une commune, doit être dirigée non pas contre la commune mais contre l’État dans la mesure où les officiers d’état civil assurent le service public de l’état civil au nom de l’État. -
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CE, 30 juin 2000, Mme X et épouse Y, no 189324
Le changement de nom touchant de plein droit les enfants de moins de treize ans du requérant, ni le consentement ni la consultation de l’autre parent n’est nécessaire, aucune disposition législative ou réglementaire ne le prévoyant. -
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Cass. 1re civ., 9 janv. 1996, no 94-20800
Lorsque le tribunal a décidé, avec l’accord de l’adoptant et de l’adopté, que le nom de l’adoptant sera substitué à celui de l’adopté, ce dernier perd le droit de conserver, à titre d’usage, son ancien nom. -
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CE, 11 oct. 1991, Ribaute et Balanca, nos 92742 et 92743
Les adjoints, comme le maire, ont de plein droit la qualité d’officier d’état civil, sans qu’elle soit subordonnée à une délégation du maire. Dès lors, le maire ne peut interdire l’exercice de la fonction d’officier d’état civil à un adjoint sans entacher d’excès de pouvoir sa décision. -
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Cass. 3e civ., 24 janv. 2001, no 99-14310
La mention du nom patronymique du mari pour désigner l’épouse dans un acte d’huissier ne laissant aucun doute sur l’identité de la destinataire, n’entache pas de nullité le dit acte d’assignation. -
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CE, 27 oct. 1999, M. X c/ CNIL, no 196306
La commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), comme tout fonctionnaire, doit dénoncer au procureur de la République des faits dont elle a connaissance dans l’exercice de ses attributions, si ces faits lui paraissent suffisamment établis et si elle estime qu’ils portent une att -
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CA Montpellier, 26 nov. 2001, no 01/02858
Si le choix du prénom d’un enfant par ses parents est libre, l’usage du français s’imposant aux services publics empêche que les parents puissent demander à ce que le prénom de leur enfant soit retranscrit dans une langue régionale. -
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Cass. 1re civ., 25 mai 1992, nos 90-13613 et 90-16064
La possession loyale et prolongée d’un nom peut conférer à l’individu qui le porte le droit à ce nom. Cette situation donne lieu à la rectification des actes d’état civil concernés. -
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Cass. 1re civ., 6 févr. 2001, no 98-22895
Les fonctionnaires publics ne peuvent désigner les citoyens que par leur nom de famille porté à l’acte de naissance. Dès lors, dans une notification telle qu’un avis à tiers détenteur, l’administration qui désigne une femme par le nom de son mari, encourt la nullité de l’acte. -
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Cass. com., 17 mars 2004, no 02-19276
Les fonctionnaires publics ne peuvent désigner les citoyens que par leur nom de famille porté à l’acte de naissance. -
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CJCE, 2 oct. 2003, aff. no C-148/02
Une personne possédant les nationalités de plusieurs États membres, doit se voir accorder, en vertu du principe de non discrimination, un changement de nom afin de pouvoir porter partout le même nom lorsque l’application des lois des différents pays de la Communauté dont elle est ressortissante c -
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CAA Paris, 5 juin 2001, no 97PA03688
Lorsque le nom menacé d’extinction est un nom de famille composé, il convient qu’il soit transmis intégralement ; à défaut, le changement de nom ne sera pas autorisé. -
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Cass. 1re civ., 8 oct. 2008, no 07-18812
Le lien de parenté résultant de l’adoption simple s’étend aux enfants de l’adopté. De sorte que la modification du nom de famille de l’adopté entraine par voie de conséquence le changement du nom de ses enfants mineurs nés avant l’adoption, sans que leur consentement ne soit requis. -
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Cass. 1re civ., 27 nov. 2001, no 00-12012
La modification du lien de filiation de l’enfant majeur avec la personne dont il porte le nom n’entraîne le changement de son nom, c’est-à-dire la prise du nom de l’autre parent, que s’il y consent. -
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CE, 18 avr. 2008, Garde des Sceaux c/ M. Sébastien A, no 311447
La procédure de changement de nom, autorisée par décret, est ouverte à toute personne justifiant d’un intérêt légitime, sauf circonstances exceptionnelles. La demande fondée sur un motif affectif ne suffit pas à caractériser cet intérêt légitime. -
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Cass. 1re civ., 25 nov. 2003, no 01-03334
Aux termes de l’article 363 du Code civil, l’ajout du nom de l’adoptant à celui de l’adopté ne requiert pas le consentement de celui-ci. En revanche, l’adopté de plus de treize ans doit nécessairement consentir à la substitution de son nom par celui de l’adoptant.