État civil & Cimetières
Actualités État civil & Cimetières
-
Le lien de parenté résultant de l’adoption simple s’étend aux enfants de l’adopté. De sorte que la modification du nom de famille de l’adopté entraine par voie de conséquence le changement du nom de ses enfants mineurs nés avant l’adoption, sans que leur consentement ne soit requis.
-
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 27 nov. 2001, no 00-12012
La modification du lien de filiation de l’enfant majeur avec la personne dont il porte le nom n’entraîne le changement de son nom, c’est-à-dire la prise du nom de l’autre parent, que s’il y consent. -
État civil & Cimetières
CE, 25 févr. 1998, M. X c/ Ministre de l’Intérieur, no 149673
Aux termes des articles 150 et 138 du Code de la nationalité alors en vigueur, le certificat de nationalité française fait foi jusqu’à preuve du contraire. M. X. -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 16 juin 1998, no 96-16277
La perte imposée du nom de famille peut porter préjudice à l’enfant lorsqu’il a longtemps porté ce nom. Elle peut sous certaines conditions, donné lieu à l’octroi d’une indemnité. -
État civil & Cimetières
CA Versailles, 29 juill. 2005, no CT0019
Les dispositions de l’article 23 de la loi du 4 mars 2002 modifiée, fixant une période transitoire allant du 1er janvier 2005 au 30 juin 2006, sont applicables à l’enfant naturel ayant acquis le nom de son père par déclaration effectuée en premier lieu par lui, à condition que cet enfa -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 20 janv. 2004, no 01-03928
L’enfant de treize à dix huit ans subit parfois la perte du lien de filiation et la perte du nom qui lui était attaché, lorsque sa reconnaissance par l’homme qui s’était présenté comme son père est annulé. Il reprend le nom patronymique de sa mère. -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 27 avr. 2004, no 01-18018
Aucun certificat de nationalité française ne lui ayant été personnellement délivré et son extrait d’acte de naissance ne faisant pas foi de sa nationalité, la charge de la preuve de sa nationalité pèse sur le requérant. -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 1er juill. 2003, no 01-10677
Aux termes de l’article 32-2 du Code civil, la nationalité française des personnes de statut civil de droit commun, nées en Algérie avant le 22 juillet 1962 sera tenue pour établie dans les conditions de l’article 30-2 du Code civil si ces personnes ont joui de façon constante de la possession d’ -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 9 janv. 2007, no 06-11507
Un acte de reconnaissance établi par un père postérieurement à la majorité de son fils, s’il établit la filiation, ne peut avoir, en vertu de l’article 20-1 du Code civil, aucune incidence sur la nationalité, de sorte qu’un certificat de nationalité française délivré sur le fondement de l’article -
État civil & Cimetières
CE, 14 févr. 2001, Moussaoui, no 211116
Aux termes de l’article 21-4 du Code civil : « Le gouvernement peut s’opposer par décret en Conseil d’État, pour indignité ou défaut d’assimilation, à l’acquisition de la nationalité française par le conjoint étranger dans le délai d’un an à compter de la date du récépissé prévu au deuxième aliné -
État civil & Cimetières
CE, 13 oct. 2006, M. Abd El Hamid A c/ Ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, no 289105
En l’absence de prescription en disposant autrement, les conditions d’âge fixées par les articles 53 et 54 du Code de la nationalité française auxquels renvoie l’article 91 de ce même code relatif à la libération par décret des liens d’allégeance avec la France s’apprécient à la date de signature -
État civil & Cimetières
CE, 11 juin 2004, M. Y c/ Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Solidarité, no 233074
Un étranger a dissimulé à l’administration chargée d’instruire sa demande de revenu minimum d’insertion de très importants revenus provenant de la cession d’immeubles et de valeurs mobilières et ainsi frauduleusement perçu l’allocation pendant cinq ans. -
État civil & Cimetières
CE, 23 févr. 2001, M. X c/ Ministre de l’Emploi et de la Solidarité, no 202868
Le fait d’exercer publiquement l’activité de marabout ne constitue pas à lui seul un empêchement à l’acquisition de la nationalité française. -
État civil & Cimetières
CE, 7 nov. 2001, Mateo Valerio, no 212057
Aux termes de l’article 21-4 du Code civil : « Le gouvernement peut s’opposer, par décret en Conseil d’État, pour indignité ou défaut d’assimilation, à l’acquisition de la nationalité française par le conjoint étranger. » Une ressortissante dominicaine résidant en Guyane depuis 1990, comprenant e -
État civil & Cimetières
CE, 26 juill. 2006, M. Mody A, no 281398
Le père d’un enfant mineur qui demande libération des liens d’allégeance de son fils avec la France ne peut l’obtenir de par son seul consentement. Il est nécessaire d’obtenir le consentement écrit de tous les titulaires de l’autorité parental. -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 28 mars 2006, no 03-10072
Le mariage doit, sauf exceptions, être célébré en présence des futurs époux qu’ils soient français ou étranger. En effet la loi française n’admet pas la représentation par mandataire. -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 1er juill. 1997, no 95-17925
Si l’IGREC n’exige pas la vérification systématique de la nationalité des futurs époux et considère que le mariage d’un étranger peut être célébré en France dès lors qu’il remplit les conditions de la loi française, une justification de sa nationalité peut être envisagée s’il invoque sa loi -
État civil & Cimetières
Cass. 1re civ., 6 févr. 2007, no 06-10403
Si l’officier d’état civil, en l’espèce le Maire, qui a recueilli de nouveaux indices laissant présumer une absence de consentement au mariage, peut, sur le fondement de l’article 175-2 du Code civil, saisir à nouveau le procureur de la République, ce texte ne lui permet pas de refuser de procéde -
État civil & Cimetières
CE, 6 juill. 2005, Préfet de l’Yonne c/ Mlle X, no 259723
Seule l’opposition et la procédure de sursis à célébration permettent d’empêcher la célébration du mariage lorsque les deux époux ont apparemment satisfait à toutes les conditions prévues par la loi. -
État civil & Cimetières
CE, 29 janv. 2007, M. A c/ Consul général de France, no 283279
Le Conseil d’État, pour rejeter le recours du requérant tendant à l’annulation de la décision de refus de visa d’entrée en France après la célébration du mariage de l’époux de nationalité marocaine avec une ressortissante française, retient que l’absence de communauté de langue, d’échange par let